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L'expédition La Pérouse

Par Benman - 07-03-2017 22:32:49 - 13 commentaires

Nous sommes en 1785.

le roi Louis XVI donne ses dernières instructions à Jean-François de Galaup, comte de la Pérouse pour partir galoper autour du globe avec ses voiliers l'Astrolabe et la Boussole.

Un bout seul dans l'océan, La Pérouse est prêt à le réaliser. il va falloir mouiller le bateau pour cela.

Mais la Pérouse est le plus pur exemple de navigateur qui voit plus loin que sa frontale. Il symbolise les Lumières à lui tout seul par sa soif de savoir, de découverte et de science.

Louis XVI, le doigt dans la mer. De La Pérouse, il cherchera la trace bientôt. 

 

Mais s'aventurer dans "le grand Océan" à cette époque est une grande aventure:

Le grand explorateur britannique James Cook a disparu à Hawaï en 1779, transformé en Cookie par des indigènes cannibales juste après avoir découvert les ïles Sandwich.

Cook, cuisiné par des indigènes.


Encore avant, Bougainville avait montré la voie. Cet explorateur au nom fleuri avait réalisé le tour du monde sur sa frégate la Boudeuse  . Il avait même emmené avec lui un homme, Jean Baré , qui s'avéra au milieu de l'océan être une femme (Jeanne Barret), qui sera du coup la première à faire le tour du monde De là est née (ou pas) l'expression "être mal barret ".

Ses récits en 1771 avaient fait se pâmer les politiques de l'époque qui voyaient là une occasion d'assouvir leur soif de découvertes. En effet, la découverte de quelques terres vierges pourraient permettre de fixer d'intrépides pionniers qui iraient à leur tour y féconder de non moins vierges jeunes indigènes, pour la gloire et le rayonnement du royaume.
Vu de notre époque, faire le tour du monde juste pour s'enfiler deux ou trois vahinés, c'est gonflé quand même.

Mais les découvertes de l'époque avaient un but avant tout scientifique. Bougainville s'avérera un botaniste pointu, mais aussi un sacré petit faiseur de buzz autour du mode de vie polynésien. Il décrit dans ses récits la sexualité un poil libre des polynésiens, qui se rapprochent ainsi de la nature.

Donc notre très pieu(x?) Louis XVI est captivé par ces récits exhaltant la douceur de la vie et des moeurs polynésiennes.
N'ayant pas l'intrépidité d'aller lui-même vérifier si c'est aussi bien là-bas qu'on le dit (certains auraient dit qu'il n'en aurait pas mis sa tête à couper) , le roi fait donc monter une expédition... tadaaaa... comme seule la France sait en mener.

Evidemment, ce n'est pas uniquement pour vérifier les moeurs australes que notre débonnaire roi fait mener cette expédition, mais tout autant pour apporter des compléments scientifiques aux 3 récits mitonnés par James Cook lors de ses précédentes expéditions. Certains diraient aujourd'hui qu'il préférait le sextant à la sextape...

Donc, en 1785, La Pérouse quitte Brest et le royaume pour commencer un tour de monde, entouré de nombreux scientifiques et naturalistes.

Le cap Horn est passé dès janvier, l'île de Pâques doublée peu après le triduum pascal. L'expédition se poursuit en Alaska, puis en Californie où tout le monde note qu'on se caille moins dans le coin que le colin en Alaska.

C'est ensuite depuis Macao que sont envoyées les premières nouvelles fraiches à destination du royaume. Donc ce n'est pas Macao qui a mis KO l'expédition, qui repart à destination des côtes japonaises et coréennes, puis russes.

C'est débarqué depuis le Kamchatka que Barthélémy de Lesseps, l'oncle du futur constructeur du canal de Suez va donner des nouvelles de l'expédition sur les réseaux sociaux du royaume. Lesseps avait atteint la France, en traversant la Sibérie après un an de voyage à pieds sans passer par la Chine. Il ramènera également quelques pièces de monnaie exotiques qu'on appellera rapidement dans le royaume "Lesseps pistoles". 

Le Pacifique n'a bientôt plus de secrets pour l'expédition. Bref, notre La Pérouse est un explorateur complet, qui fait maintenant route vers le Pacifique sud et l'Australie qu'il atteint au début 1788.

Il n'oublie pas de poster quelques nouvelles sur les fastes books locaux, et appareille vers la Nouvelle Calédonie.

La trace de La Pérouse se perd à cet endroit. Commence alors une des grandes énigmes des explorations maritimes.

Une expédition de secours est affrétée en 1791. elle retrouvera des traces de l'expédition en nouvelle Calédonie, des probables preuves également de l'existence de survivants, mais finalement rien de concret.

Louis XVI qui ne sait plus où donner de la tête demandera avant de monter à l'échafaud si on a des nouvelles de ce M. de la Pérouse. 

Ce n'est que bien plus tard que des traces des 2 bateaux, échoués sur des récifs coraliens seront retrouvées, respectivement en 1826 et 1964, au large des îles Salomon. Les restes des 2 bateaux sont maintenant exposés aux musées maritimes d'Albi et de de Paris.

Il y a des endroits où il ne fait pas bon y échouer... Salomon: l'aventure au bout de la rame.

 

Evidemment, certains esprits grincheux diraient que tout ceci ne serait pas arrivé s'il s'était arrêté aux îles Raidlight et non aux îles Salomon, mais je n'irai pas plus loin, nous sommes sur un blog d'histoire, et certainement pas de course à pieds.

Au fait, pourquoi je vous parle de tout cela?

Ben simplement parce que de  dimanche, je suis allé me balader autour de la ferme de La Pérouse du côté de chez ouam.

ça m'a donné envie du coup de découvrir qui était ce La Pérouse, qui a donné son nom à cette ferme où courent partout des petits lapins quand on vient y poser ses baskets.

J'y ai fait des rencontres intéressantes moi aussi dimanche matin, que j'ai détaillées...

 dans ce petit récit imagé.

 

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Des gif pour une grande baffe

Par Benman - 09-11-2016 21:23:23 - Aucun commentaire

C'est (presque) l'hiver.

Est-ce que Mister Benman est capable de nous lire une petite histoire avant d'aller dormir?

Oh oui, une histoire, une histoire.

Mais attention, des fois les histoires de Mr Benman, parfois elles tournent pas bien.

Oh non, c'est bientôt l'hiver, on n'en veut pas des histoires tristes.

Alors une histoire comme celle de la dame perdue au fond des bois la nuit?

Non. Cette fois-ci, la nuit, on la met au début, et ensuite,  c'est l'histoire racontée en gif d'une grande baffe reçue après un ravito un peu prolongé au Belfortrail.

 

Encore une histoire finalement où j'aurai connu des hauts et des bas

Mais heureusement, les histoires de marathonien, en général finissent bien...

et on peut en retrouver une trace ici



 

Comptine douce

Par Benman - 13-06-2013 23:56:11 - 7 commentaires

Rappelle-toi.

Le soir, avant de t'endormir, ta maman venait se faufiler dans ta chambre. Elle avait mis ce parfum que t'aimais tant et qui t'étourdissait à la longue. Mais tu l'aimais, car c'était le sien.

Tu prenais ton doudou bien serré entre tes doigts, et tu commençais à chanter avec elle.

Trois p'tits chats trois p'tits chats...

Les paroles des chansons te faisaient parfois voyager. Tu réclamais une autre histoire, car ce n'était jamais l'heure de fermer la lumière. Tu t'imaginais les trois maisons de Cadet Rousselle... des fois elles se confondaient avec les trois maisons des trois petits cochons, mais ça, c'est quand tes paupières étaient lourdes, lourdes...

A la fin de la comptine, elle te faisait un petit bisou en te souhaitant une nuit pleine de belles promesses.

Réveil...

Aujourd'hui, des fois, au travail, tu aimerais que ton patron vienne te faire un petit bisou et te chante une petite comptine, mais non, ce n'est pas possible.

Alors, pour t'évader, tu vas tranquillement le soir chez toi sur Kikourou, et tu lis des récits pleins de belles images, avec des exploits qui te transportent loin, loin...

Et puis des fois, tu t'aperçois qu'il y a aussi des comptines, et que tu les as loupées. Mais que peuvent raconter des comptines sur Kikourou?

Heureusement, la suite, tu peux la découvrir ici:

UTCO - 42 km: trail des Hautes Côtes - Marsannay (21)

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Un parcours de pentes-côtes

Par Benman - 19-05-2013 17:23:49 - 1 commentaire

Samedi de Pentecôte avec mon groupe de VTT, les "Z'easy Bikers", nous avons tenté de percer le secret de la fontaine de Jouvence à la rencontre de Suzon.
J'avais déjà lu des trucs sur cette Suzon...
 
Kezako? Kikourou rakonte...ce sera un décalogue:
 
prologue:
Retrouvailles à 9h, direction le Val-Suzon, haut lieu de trail et VTT de la région dijonnaise.
Nous attendons Jean-Michel-du-réveil-qui-chancelle (ben oui, c'est lui qui a la carte).
5 valeureux grognards ont répondu présent. Gageons qu'ils ont pu échapper à un WE de communion ou de profession de foi, voire pire, un WE chez leur belle-mère. (mais non belle-maman, je vous adore...)
9 h et quart, c'est le coup de pétard.
 
 
1- archéologue:
Voici Hauteville et son église du XIème siècle avec son porche-en-bois-fin-XVè (c'était la minute culturelle de Mr cyclo-raid)

Le sentier du Bouton d'Or nous amène devant Messigny-et-Vantoux. Nous longeons le Suzon.
J´ai perdu la tête depuis que j´ai vu Suzette, Je perds la raison chaque fois que j´vois le Suzon

ben oui, en fait, le Suzon, c'est ça...

2- hydrologue:
Au passage, nous surplombons la source et le moulin du Rosoir qui alimentent Dijon en eau.
Petit relevé du niveau de la source: tout va bien, pas encore de restriction d'eau à prévoir. Le Rosoir s'est transformé en arrosoir.
 
 
3- graphologue:
Nous nous abreuvons à la fontaine de Jouvence. Est-ce la que la Suzon de l'ouvrage a assuré sa descendance?
Nous découvrons une arche dans laquelle se trouve une étrange stèle représentant un compas, des ciseaux et une équerre... (eh oui, une fontaine construite par des maçons, quoi de plus para-normal).

Nous décidons de commencer une partie de pierre- feuille-ciseaux pour savoir qui mène le train (ou plutôt qui va nous trainer dans la boue..).
 
4- gérontologue:
Nous passons devant le lieu-dit "Baise-ma-mie". Nous décisons que nous ne somme pas des papys et ne nous éternisons pas dans le coin.
Décidément cette Suzon, elle nous en réserve des bonnes...

5- urologue:
Sainte-Foy, et cette fois, deuxième incantation à la pluie pour relever le niveau des sources alimentant Dijon. Non, le soleil ne veut pas lâcher l'affaire... Néanmoins, tout le monde s'aligne quand il s'agit de relever le niveau.
Voici une photo de fesses. Une prime à celui qui me retrouve la photo de face!

Nous décidons d'abandonner Suzon pour grimper autre chose.
 
Le Val Suzon, c'est un magnifique terrain de jeu pour tous les amoureux de la nature

6- andrologue:
Voici la terrible Combe à la Mairie. Grand prix de la montagne. Une fois des plus, nos Z'eazy jouent à celui qui a la plus grosse...    énergie pour se tirer la bourre et s'attendre, tout rouges et en sueur au sommet. 
hihihi, chais moi qu'ai gagné!

On joue à celui qui se fait le plus mâle! Les 5 ou 6 kilomètres suivants seront consacrés à nous raconter nos exploits en refaisant le match.
 
7- sexologue:
Nous traversons Etaules et son Eglise Saint-Valentin. Une petite pensée pour nos épouses (c'est quand même plus sympa de penser à elles ici plutôt qu'au lieu dit "Baise-ma-mie", non?)
Nous envoyons une carte postale à nos épouses depuis l'église Saint-Valentin... 

8- astrologue:
Nous finissons notre ascension le long de la Combe aux Geais, pour arriver au point culminant de notre périple: 542 m. La vue sur le Mont-Blanc est terrible paraît-il... par temps clair.
Nous avons passé le plus clair de notre temps dans la boue, et du Mont-Blanc nous ne verrons le bout.
Nous nous contenterons du Jura, ce qui est déjà pas mal.

Voici la vue avant notre magnifique printemps. Mais ça c'était avant.

9- météorologue:
Redescente par la Combe des Chénaux. ça sent l'écurie, bientôt chez nous.
D'ailleurs, ça sent plutôt l'ail sauvage.
Un ail, des aulx. Un printemps où on se caille, des chemins sous les eaux.
On baisse la tête pour passer sous les troncs qui barrent le chemin, avec quelques petites glissades et figures acrobatiques au passage. Petit regard à droite vers le magnifique lavoir.

Le Dicton du jour: Samedi au lavoir, Pentecôte à pleuvoir.
 
10- terminologue:

Nous tournons à droite au Bois Monsieur, oui madame. Nous remontons la côte Saint-Laurent pour arriver à un lieu magnifique.
Nous roulons avec passion et conviction parmi buissons, herbe à chatons et floraisons.
Une petite oraison car nous dominons Dijon; ce soir c'est L'Eurovision et demain, la mousson?
(voilà, c'était le mur des "ons") 
 

L'Eurovision, plus c'est long... plus c'est long.

Nouvelle traversée d'Hauteville, pas vraiment un bidonville.
Afin d'éviter un bide-en-ville, nous nous décrassons sommairement avant de nous séparer.
 
épilogue:
38 km et 600 m de D+. Ce petit parcours était bien valonné, un vrai parcours de pentes-côtes.
Un petit coup de décapeur thermique pour le vélo et le macho, et nous voici présentables pour se mettre les pieds sous la table.
 
image : http://sourirescyclistes.unblog.fr/

Fin du monologue, il est sur mon blog.
 
Le lien vers le parcours

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A l'eau, non mais à l'eau quoi!

Par Benman - 06-05-2013 23:11:19 - 16 commentaires

Depuis quelques jours, les habitants de Côte d'or ne font plus les malins concernant la météo. Il est tombé en 8 jours ce qui tombe normalement en 2 mois. 

Bon jusque là, rien de bien louche, la pluie, on connaît...Criant Mais l'Ouche, justement est la rivière qui traverse Dijon et se jette dans la Saône. L'Ouche a la particularité d'avoir un débit très variable. Son débit est passé ce week-end à 30 fois son débit normal... ce qui lui a valu les honneurs du 20h de TF1... la gloire, quoi.

Je profite donc du beau temps enfin revenu dimanche pour aller courir dans les Combes alimentant le bassin de l'Ouche afin de comprendre d'où cela vient...

Les (rares) prairies rayonnent au soleil. Enfin, on peut voir la vie en vert.

Je suis au sommet. Au loin, Dijon sèche doucement au soleil. Je bois pour oublier.

 

 

 On devine la vallée de l'Ouche. Le lit de cette vénérable dame s'est considérablement élargi. Je la trouve bien envahissante.

 

 De l'autre côté, le soleil fait briller l'eau qui cherche à occuper toute la vallée pour s'enfuir d'une existence trop coule.

 

Je repars et pose mes bâtons pour profiter d'un point d'eau et remplir mon Camel. Le coin n'est pas déplaisant.

 Je vais m'attaquer à ces combes forestières. Tiens, un point blanc au milieu. qu'est ce que c'est?

 

Je crois que je vais vite comprendre à quoi resemblent les chemins...

Partout des résurgences, les chemins habituels sont remplacés par des petits torrents.

 

  

 Chacun fait son chemin en parallèle. Quand l'eau de là se fait proche.

 

 Il y a même des confluences... je n'ai jamais vu ça ici. Qui se jette dans quoi?

 La Combe de Vic, elle aussi s'est transformée en cascade.

 

Je songe à faire du rafting dans le chemin de fond de Combe. 



 Mon périple va prendre fin. Ouf, car je n'ai plus d'eau, c'est un comble!

Je me prends à rêver en regardant des formes tortueuses. Mon esprit torturé me questionne :où dois-je passer la nuit?

Le lit de l'Ouche est maintenant loin, je dois retrouver le mien.

 

Le ciel s'asombrit. Mes idées se font vagues; et si toute cette eau se rertrouvait quelque part demain? Il est temps de rentrer dormir.

Les lumières de la ville m'appellent au loin. Demain est un autre jour. Je passe la nuit là et je vais direct au boulot?


Et le lendemain matin, voici l'accueil sur mon lieu de travail:

 

  

  

 Un lundi matin, j'ai rêvé de Venise...

 Non mais à l'eau quoi? 

 

La trace GPS de ces rêveries en cascade est là 

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Bientôt le sommet?

Par Benman - 09-03-2013 01:19:47 - 6 commentaires

Connaissez vous le Grand Croisse Baulet? 

J'avais fait une petite reconnaissance cet été et avais surnommé ce sommet coincé entre Aravis et Mont-Blanc le "Grand Casse Mollet" je me demande bien pourquoi..

Mais ça c'était avant...

Depuis, un certain Mathias qui a ses adeptes du côté d'une secte kikour a imaginé un "jeu des 365h", qui se voulait tout sauf une compétition... jusqu'à ce que le gourou rende accro ses disciples en leur mettant un code couleur en fonction de la durée journalière du shoot d'endorphines...

La bête commença petit à petit à échapper à son créateur, et des jeunes adeptes commencèrent à essayer de se mesurer à des vieux briscards... mais ces derniers, restaient les plus forts, bravant les éléments tous les matins dès potron-minet pour courir et pouvoir faire la bise à leur patron en lui montrant qu'ils mouillent la chemise au turbin, puis retournaient du même pas le soir au foyer familial faire sentir leurs mâles odeurs à des dames attedant fiévreusement le retour du pater familii ayant sainement occupé sa journée à gagner de quoi sustenter sa famille, et en même temps à épater ses collègues de secte.

Une honteuse mise à jour non sollicitée du jeu classement me montrant en position fort peu avantageuse me fit prendre conscience du grand risque que j'avais pris à adhérer à cette secte...

 

J'ai donc décidé un matin de me reprendre en main.

Fin de la glandouille, mon site préféré devient:

 

Benman n'est pas Superman, mais il n'est pas non plus Brèleman... non mais.

Donc la petite musique du plaisir un peu maso d'y retourner et de s'aérer les poumons a commencé à trotter dans ma caboche.

C'est là que je me suis souvenu de ce Grand Casse.. Mollet. Pourquoi ne pas y retourner, mais en hiver cette fois.

Voici le meilleur moyen de faire à la fois des heures et du D+, à défaut d'y faire des kilomètres, mais pour ça, j'avais dèjà commencé à tâter la neige sur les skis de fond les jours d'avant.

Et voici donc comment ce matin originel de mars, je décide de chausser les baskets et les chaussettes étanches pour aller faire scrounch scrounch dans la neige.

Plus possible de revenir en arrière, le spectre du brèleman est trop présent. 

Ah si, quand même, petit moment de solitude quand une fois sorti de la voiture, je m'aperçois que j'ai laissé les bâtons au chalet... allez tant-pis, ce sera sans.

De toutes façons, à quoi bon aller rechercher des bâtons pour me faire battre.

Les premiers pas font scriiiitchhhhh. La suite fait pchuuuiiiichhhhh han han haaaaargggh... ça monte?

Heureusement il y a ça:


Je progresse à la vitesse de l'escargot en rut qui en bave

Mais le temps passe et mon âme s'élève au rythme de la pente. Je deviens plus contemplatif. autour de moi, le massif du Mont-Blanc fait admirer ses beautés immaculées

Je commence à sérieusement me régaler.

Je double des peaudefoqueurs qui jurent en me voyant qu'ils se ratrapperont dans la descente. Très gentleman, je leur lance un peaud'foc ta mère en les doublant.

Désormais, je rêve de sommet. La forêt commence à laisser place à des étendues immaculées.

La progression se fait en croisant quelques copains de jeu.

Bientôt la crête. Je dois faire un détour pour franchir la corniche sommitale

J'arrive au sommet, et là tel Napoleon contemplant les pyramides, je décide de rendre ce moment inoubliable en croquant quelques morceaux de chocolat

J'immortalise le moment en chantant à tue-tête pour les adeptes du gourou restés à la maison : "Mais y sont où, mais y sont où les kikourous.." toujours très sport le Benman...

Je me rappelle alors une certaine chanson de Helmut fritz, un de mes compositeurs favoris:

Le gilet jaune est fait dans une matière qui réfléchit, tu devrais peut être prendre exemple sur lui ?

Je profite un peu de la vue sur les Aravis tout proches

Petit tour d'horizon

L'heure de la descente a sonné. Mes amis les skieurs ont maintenant rayé le paysage qui reste très convenable néanmoins.

Les skieurs de l'aller, toujours pas au sommet et en plein potage après dépeautage me chambrent un petit coup en me demandant si mes chaussettes sont étanches. Je trace mon sillon et reste étanche à leurs railleries. Je comprends qu'ils aient le moral dans les chaussettes.

La redescente progressive au niveau de la civilisation se fait en découvrant de nombreuses merveilles.

J'arrive presque à un moment à courir plus vite que mon ombre, c'est dire si je suis motivé...

Mais je suis bientôt de retour sur terre. un dernier rail de poudre, et hop...

Et voilà, je vais pouvoir enfin remplir mon carnet avec le sentiment du devoir accompliPlus question de stagner au fond de la nasse. Demain je serai vert. Je remplis le précieux formulaire de jeu, je me vante comme il se doit auprès de mes proches de l'exploit accompli. je fais admirer mes ampoules et partage un peu du précieux nectar issu de mes chaussettes pas si étanches que ça finalement.

Bon ce grand casse mollet m'a bien plus finalement. j'espère qu'il vous a plu également.

A bientôt

La séance est là

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