Par Benman - 19-05-2013 17:23:49 - 1 commentaire
A l'eau, non mais à l'eau quoi!
Par Benman - 06-05-2013 23:11:19 - 16 commentaires
Depuis quelques jours, les habitants de Côte d'or ne font plus les malins concernant la météo. Il est tombé en 8 jours ce qui tombe normalement en 2 mois.
Bon jusque là, rien de bien louche, la pluie, on connaît... Mais l'Ouche, justement est la rivière qui traverse Dijon et se jette dans la Saône. L'Ouche a la particularité d'avoir un débit très variable. Son débit est passé ce week-end à 30 fois son débit normal... ce qui lui a valu les honneurs du 20h de TF1... la gloire, quoi.
Je profite donc du beau temps enfin revenu dimanche pour aller courir dans les Combes alimentant le bassin de l'Ouche afin de comprendre d'où cela vient...
Les (rares) prairies rayonnent au soleil. Enfin, on peut voir la vie en vert.
Je suis au sommet. Au loin, Dijon sèche doucement au soleil. Je bois pour oublier.
On devine la vallée de l'Ouche. Le lit de cette vénérable dame s'est considérablement élargi. Je la trouve bien envahissante.
De l'autre côté, le soleil fait briller l'eau qui cherche à occuper toute la vallée pour s'enfuir d'une existence trop coule.
Je repars et pose mes bâtons pour profiter d'un point d'eau et remplir mon Camel. Le coin n'est pas déplaisant.
Je vais m'attaquer à ces combes forestières. Tiens, un point blanc au milieu. qu'est ce que c'est?
Je crois que je vais vite comprendre à quoi resemblent les chemins...
Partout des résurgences, les chemins habituels sont remplacés par des petits torrents.
Chacun fait son chemin en parallèle. Quand l'eau de là se fait proche.
Il y a même des confluences... je n'ai jamais vu ça ici. Qui se jette dans quoi?
La Combe de Vic, elle aussi s'est transformée en cascade.
Je songe à faire du rafting dans le chemin de fond de Combe.
Mon périple va prendre fin. Ouf, car je n'ai plus d'eau, c'est un comble!
Je me prends à rêver en regardant des formes tortueuses. Mon esprit torturé me questionne :où dois-je passer la nuit?
Le lit de l'Ouche est maintenant loin, je dois retrouver le mien.
Le ciel s'asombrit. Mes idées se font vagues; et si toute cette eau se rertrouvait quelque part demain? Il est temps de rentrer dormir.
Les lumières de la ville m'appellent au loin. Demain est un autre jour. Je passe la nuit là et je vais direct au boulot?
Et le lendemain matin, voici l'accueil sur mon lieu de travail:
Un lundi matin, j'ai rêvé de Venise...
Non mais à l'eau quoi?
Par Benman - 04-05-2013 10:38:27 - 6 commentaires
La rivalité Mc Enroe - Lendl dans les années 80 fait partie des classiques du tennis mondial.
30 affrontements de mars 80 à février 89, 15 partout.
Et surtout, une opposition de styles:
Lendl: le robot qui renvoie tout, le cyborg qui n'a pas de sentiment.
Mc Enroe: le génial raleur au talent fougueux et au verbe haut.
Voici quelques morceaux choisis en video:
Mais pourquoi je vous raconte ça au fait?
Ah, oui, j'ai souvent refait dans ma tête la finale de Roland Garros 1984, mais à l'envers.
Nous sommes le 10 juin 1984 : McEnroe mène 2 sets à 0 : 6-2 / 6-3 et se promène sur la terre battue de la Porte d'Auteuil. Il est en état de grâce et ne touche pratiquement plus la terre battue tant il survole les débats.
Le public commence à gronder de plaisir: son favori va enfin gagner à Roland. Le bad boy va endosser le fade tchèque en blanc.
Sauf que Lendl ce jour là, va effectuer une des plus extraordinaires remontées au cours d'une finale de Grand Chelem.
Au prix de points où il ne lache rien, il revient à 2 sets partout. Dans un dernier opus où chaque joueur est en permanence au bord du KO, il finira par dévorer le BigMac 7/5 au 5ème set après 4h38 d'un combat magistral, ponctué de coups gagnants de bucheron pour l'un, et de coup de pattes de chat sauvage pour l'autre.
J'ai rêvé que c'était l'inverse en fait. McEnroe était ce héros magnifique, qui tel Rocky ne meurt jamais, et finit par l'emporter.
Je veux donc renverser le cours de l'histoire et renvoyer à Lendl le miroir de son exploit.
En ce 1er mai, mes revendications d'enfance ont enfin été entendues.
J'en perds mon latin par poutratis:
"et certatim in luce Benman Fulgurex, et lux perpetua luceat eis. Tandem poutrando Benman Fulgurex"
Cela s'est passé au trail du Tacot en 2013.
C'est cette histoire que je vous raconte maintenant:
Le récit est ici : Trail du Tacot 26 km
Au commentaire, John McEnroe, redevenu (presque) un gentleman (vous trouvez pas qu'il ressemble à JPP?)